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La science ouverte

Une politique pour favoriser la diffusion et le partage des connaissances

La science ouverte vise à développer l’accès aux résultats de la recherche, publications et données afin de favoriser la diffusion et le partage des connaissances. La politique science ouverte de l’ANR est un engagement fort qui s’inscrit pleinement dans le cadre du plan national pour la science ouverte lancé en 2018. Retour sur les actions déployées par l’Agence en 2019.

 

« La mise en œuvre de notre politique science ouverte, projet transverse à l’ensemble de l’Agence, mobilise plusieurs équipes de l’ANR, parce qu’elle recouvre des aspects juridiques, financiers, techniques et scientifiques », explique Martine Garnier-Rizet, responsable du département Numérique et Mathématiques (NUMA) et coordinatrice science ouverte de l’Agence. Cette mobilisation a permis la mise en place d’un modèle ANR du Plan de gestion des données (PGD) pour que le principe d’ouverture des données de la recherche soit pris en compte dès le montage des projets jusqu’à leur dépôt dans une archive ouverte. L’ANR a repris le modèle proposé par Science Europe, disponible sur l’outil DMP OPIDoR.
Inscrit dans le cadre du plan national science ouverte, l’ANR a également lancé en 2019 un appel Flash science ouverte sur les « Pratiques de recherche et données ouvertes ». 25 lauréats sur 100 propositions reçues ont été sélectionnés pour un montant global de 2,3 millions d’euros. Les projets recouvrent diverses thématiques : certification d’entrepôt de données, Plan de gestion des données, mise en place de nouveaux outils ou standards, participation française à des initiatives internationales, etc.

Une campagne d’information et de sensibilisation

« Les enjeux de la science ouverte concernent l’ensemble des communautés de recherche et des programmes lancés par l’Agence : projets financés dans le cadre d’appels à projets spécifiques, multilatéraux, issus du Programme d’Investissement d’Avenir ou encore de l’Appel à projets générique, détaille Zoé Ancion, cheffe du projet science ouverte. Les niveaux d’acculturation à la science ouverte sont très hétérogènes selon les communautés ». Pour les accompagner, l’ANR a mené une campagne d’information et de sensibilisation au sein de l’Agence et dans les universités et les établissements de recherche. Objectif : promouvoir ses engagements en faveur du libre accès aux publications, de la gestion et de l’ouverture des données de la recherche selon le principe « aussi ouvert que possible, aussi fermé que nécessaire ».

Une action concertée aux niveaux national et international

« L’Agence est partie prenante de l’écosystème de la science ouverte à l’échelle nationale, européenne et internationale, où elle relaie la position française en faveur de la science ouverte et de la bibliodiversité », précise Martine Garnier-Rizet. Dans cet esprit, l’ANR anime un réseau d’échanges avec d’autres agences de financement nationales (Anses, INCa, ANRS, Ademe…) pour un partage et une adoption progressive de bonnes pratiques, mais aussi en partenariat avec le CCSD1 qui développe l’archive ouverte nationale HAL, et les équipes d’OPIDoR de l’Inist2. L’ANR est également membre de Science Europe et de la cOALition S.

Les résultats scientifiques constituent un bien commun. Ils doivent être accessibles à toutes et tous

1 Centre pour la Communication Scientifique Directe.
2 Institut de l’Information scientifique et Technique.

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« La science ouverte est un sujet fédérateur »

« Lors de notre participation aux Journées nationales de la science ouverte 2019, nous avons rappelé nos engagements dans le cadre d’une approche concertée, ainsi que les nouvelles obligations des chercheurs : dépôt des publications scientifiques dans l’archive nationale HAL et élaboration d’un Plan de gestion des données (PGD) six mois après le début du projet, détaille Zoé Ancion, cheffe du projet science ouverte. Cette communication est destinée à la fois aux chercheurs et au personnel d’appui à la recherche (bibliothécaires, services juridiques et financiers, etc.). Fin 2019, notre webinaire sur le PGD a réuni 350 participants. La science ouverte est un sujet fédérateur ! »

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